Christophe ZELLER
Directeur Général Viageo
Christophe ZELLER
Directeur Général Viageo
Autrefois, le patrimoine s’articulait autour de la détention d’une résidence principale, puis de contrats d’assurance vie et, selon l’appétence au risque de l’investisseur, soit l’acquisition d’un portefeuille titres ou obligataire, soit d’une résidence secondaire.
Pendant de nombreuses années, l’assurance vie a été le « placement préféré des français ». Et pour cause : dans les années 80 et jusqu’au milieu des années 90, les assureurs proposaient contractuellement un doublement du capital sur un horizon de 7 ans pour les meilleurs contrats, et de 10 ans pour les contrats « grand public ».
Aujourd’hui, la question de l’intérêt du placement dans l’assurance vie se pose. En effet, l’assurance vie est réglementée par des normes internationales appelées «Solvency 2» qui contraignent les assureurs à investir dans des obligations émises par les Etats, plus sécurisantes mais peu rémunératrices.
Actuellement, les OAT (Obligations Assimilables du Trésor) françaises offrent un taux de 0,50 % brut sur 10 ans, et en déduction de cette rentabilité, il faut payer les frais généraux… On voit bien qu’à terme (sauf retour de l’inflation) les assureurs ne pourront pas garantir la restitution du capital. Bien sûr, il y encore un stock d’OAT portant des taux supérieurs à 4 %, mais celui-ci s’amenuise et l’on voit les rentabilités des contrats d’assurance-vie s’éroder d’année en année.
Autrefois, l’assurance vie était un placement à forte rentabilité; aujourd’hui, c’est seulement un moyen de transmettre. Mais l’on peut transmettre de manière classique, comme nos parents, ou de façon « futée » et c’est là que l’utilisation du démembrement de propriété intervient, permettant de transmettre de façon beaucoup plus efficiente.
Faut-il réduire son enveloppe d’assurance vie ? Sans doute. Alors, sur quels actifs investir aujourd’hui ?
A notre avis, il est préférable de choisir des investissements diversifiés qui permettent d’investir avec des rentabilités qui vont de 4 % à 12 % dans de bonnes conditions de sécurité et sur des durées de 5 ans à 17 ans maximum. Nous avons sélectionné, parmi les produits existants en France ou en Europe, certains investissements répondant à ces critères.
Mais chaque cas est un cas particulier. Nous devons donc, pour mieux vous conseiller et vous proposer l’investissement ad hoc, connaître votre âge, votre situation familiale, vos actifs et passifs, vos besoins, votre aversion ou non au risque et surtout comprendre vos objectifs à 5, 10 et 20 ans.
Prenez rendez-vous pour en parler avec nous : le premier rendez-vous est offert.