La répartition de l’investissement des français a évoluée au fil du temps :
Au temps des « 30 glorieuses» (1945 – 1975), les salaires augmentaient généralement de 2 à 5 % par an et il y avait une inflation significative. A cette époque, la proportion de retraités par rapport aux actifs était faible. Lorsque l’on s’endettait au maximum de ses possibilités (50 % de ses revenus), les augmentations de salaires étaient telles que, en quelques années, l’on retrouvait rapidement son pouvoir d’achat.
L’investissement des français était simple : 100 % en immobilier (résidence principale, immobilier locatif, résidence secondaire), en s’endettant…
Pendant les « 30 piteuses » (1975 – 2005), les français investissent encore majoritairement dans l’immobilier. C’est à cette époque que la proportion de retraités commence à augmenter significativement par rapport aux actifs. Les deux chocs pétroliers qui se succèdent en 1973 et 1979 ont pour conséquence d’entamer le pouvoir d’achat des français. Le nombre de résidences secondaires commence à diminuer (pour arriver à seulement 3 % du parc immobilier français aujourd’hui). Les taux d’intérêt restent relativement élevés et les compagnies d’assurance-vie – qui sont alors le bras armé de l’Etat dans l’économie – proposent des produits qui garantissent un doublement du capital entre 7 et 10 ans. Pour attirer l’épargne vers la Bourse et inciter les français à investir dans les sociétés françaises, on crée le PEA qui sera un très grand succès. Le CAC 40 à la Bourse de paris CAC 40 atteindra 6.944 points en septembre 2000. Enfin, pour les «happy fews», on commence à parler de la « pierre papier » (SCPI) dont le succès ne se démentit pas depuis 40 ans. C’est aussi l’époque où la question d’un complément de revenus pour la retraite commence à se poser (Michel Rocard publie en 1991 le premier libre blanc sur les retraites intitulé « Garantir dans l’équité les retraites de demain »).
La répartition de l’investissement était la suivante : au-delà de la résidence principale et d’une souscription d’un contrat d’assurance-vie en vue de la retraite avec un paiement par primes périodiques, les investissements se répartissent entre actions et obligations en fonction de l’âge de l’investisseur : plus on est âgé et plus la part des obligations (moins volatiles et rentables mais plus sécurisées) doit être forte. A 40 ans, on préconise 40 % d’obligations et 60 % d’actions. A 50 ans, le pourcentage d’obligations passe à 50 %, le reste en actions. A 60 ans, 60 % d’obligations et le solde en actions et ainsi de suite…
Les conséquences de la baisse des taux :Depuis 2005, cette répartition est totalement modifiée, notamment en raison de la baisse progressive des taux d’intérêt. Les OAT (Obligations Assimilables du Trésor) ont des rendements de plus en plus faibles (actuellement 0,50 %). Les taux d’emprunt diminuent progressivement jusqu’à être inférieurs à 2 % pour un emprunt sur 10 ans. Enfin, l’inflation s’approche de zéro. Les assureurs sont toujours acheteurs d’OAT (cf. directive européenne Solvency 2), ce qui veut dire que, si rien ne change, les contrats d’assurance-vie serviront bientôt des intérêts annuels qui vont tendre vers 0. L’immobilier en direct est soumis à des contraintes de plus en plus dissuasives pour les particuliers et une fiscalité lourde (cf. mesures de Monsieur Sarkozy pour l’alourdissement de l’impôt sur la plus-value immobilière et de Madame Duflot avec la Loi ALUR). Nos préconisations :A notre avis, actuellement, la bonne répartition des actifs est la suivante :
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Selon l’adage «Le diable se cache dans les détails», ne vous arrêtez pas aux seules performances annuelles brutes affichées : regardez les frais de gestion, les délais de règlement, les frais de sortie, les délais de jouissance, le montage…
Actuellement, il est nécessaire de diversifier ses placements. Il faut faire, au moment d’évènements importants de la vie – mariage, naissance, divorce, héritage, changement d’emploi, retraite, décès – un tour d’horizon des investissements possibles et arbitrer certains actifs en sachant que ce qui était vrai hier ne l’est plus aujourd’hui. Le choix du bon produit et surtout de la bonne répartition peuvent améliorer sensiblement la performance globale de vos investissements.
Le démembrement de propriété, quand cela est possible, permet également d’augmenter de façon notable la performance des produits. Dans ce domaine, VIAGEO est un expert reconnu en France et consacre 25 % de son chiffre d’affaires en recherche et développement pour proposer les meilleures solutions.
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